13 novembre 2013

(à usage interne) "La vie d'Adèle": la révélation Exarchopoulos


La Vie d'Adèle est sortie le 9 octobre. Nous sommes les 13... novembre. Plus grand intérêt, donc, d'en faire une critique quelconque. Tant pis pour moi.
Juste, donc, et à usage interne, pour un futur bilan de l'année les quelques points saillants du film.

Les plus

- Adèle Exarchopoulos, extraordinaire de justesse, capable de faire passer des émotions assez folles rien qu'avec son regard, la moue de ses lèvres charnues. Une révélation.
- La maîtrise de Kechiche, qui tient son film de bout en bout, avec un scénario bien écrit, des plans efficaces et une mise en scène parfaitement maîtrisée. Des dialogues d'un naturel fascinant. Directs, forts. Souvent malins. Toujours justes.
- Quelques scènes franchement sublimes. Celle, notamment, du premier baiser avorté, quand Adèle et Emma ne pensent qu'à ce baiser, ne veulent que lui, n'attendent que lui... mais n'osent pas franchir le pas, pas encore, de peur de basculer trop vite dans quelque chose qui va les dépasser. Cette montée paroxystique est formidable d'émotion. Un grand moment de cinéma.

Les moins

- Quelques longueurs. Les scènes de cul par exemple. Lesquelles, cependant, ne sont ni choquantes, ni vulgaires. Juste trop longues. Le "chapitre 2" un poil plus faiblard que le "chapitre 1", aussi. Le film aurait gagné à être raccourci d'une bonne demi-heure. Ce qui n'est pas négligeable, quand même. Et s'avère donc dommageable pour ce qui est de l'impression finale.
- La sur-exploitation des cadrages ultra-serrés, au niveau des visages. Parfait pour faire rejaillir avec davantage de forces les expressions et les émotions mais, sur 3h de film, un brin répétitif et lassant.



Bilan : On peut s'en passer - Moyen - A voir - Excellent
Note : 15/20

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