Le concepteur doit être dyslexique. Je ne vois pas d'autre solution. Comment expliquer, sinon, que les vitrines du tout nouveau département des Arts de l'Islam, au Louvre, pourtant dûment numérotées, ne se suivent pas toujours? Comment expliquer, sinon, que l'une se lise de gauche à droite, et l'autre de droite à gauche? Et comment expliquer, plus grave encore, qu'à l'intérieur de ces vitrines, les numéros attribués aux objets exposés ne se suivent pas non plus? Ici, le 24 côtoie le 33, là le 6 et le 7 encadrent joliment le 5... Sans parler des fiches explicatives, dont on sent qu'il a été fait peu d'effort pour essayer de les placer à proximité immédiate des objets correspondants.
De fortes influences chinoises
A la clé, un foutoir qui agace. Et qui, surtout, vient nuire à la qualité du fonds rassemblé. Une vision, sur plus de dix siècles, de la diversité exceptionnelle des arts de l'Islam, quand même, depuis la péninsule arabique jusqu'à l'Espagne, à l'Ouest, et les contreforts de l'Himalaya, à l'Est. Et quelques chefs-d'oeuvre exposés, qui méritent le coup d'oeil.
De fortes influences chinoises
A la clé, un foutoir qui agace. Et qui, surtout, vient nuire à la qualité du fonds rassemblé. Une vision, sur plus de dix siècles, de la diversité exceptionnelle des arts de l'Islam, quand même, depuis la péninsule arabique jusqu'à l'Espagne, à l'Ouest, et les contreforts de l'Himalaya, à l'Est. Et quelques chefs-d'oeuvre exposés, qui méritent le coup d'oeil.
Prière, alors, d'abandonner toute idée de savoir exhaustif. On flâne juste dans les allées, et s'arrête sur ce qu'on trouve beau, ce qui intrigue. Pas si désagréable, au fond, même si les us et coutumes font que l'on a plutôt l'habitude de tout ingurgiter, de A à Z, pour tout regarder, tout comprendre.
Première impression? Il faut aimer les céramiques, les coupes et les gobelets. Il y en a partout, de toutes les époques, et cela peut vite paraître rébarbatif. C'est malgré tout très enrichissant, car l'on se rend compte des multiples influences, notamment asiatiques. En même temps, pour ce genre de choses, les Chinois, pendant longtemps, c'étaient les meilleurs, faut aussi l'avouer...
Une diversité florissante
Deuxième impression? On a surtout devant nous de l'art "utile": des coupes, donc, mais aussi des vases, des aiguières, quelques bijoux. Peu de meubles, et c'est un regret car, que je sache, les pays arabes n'étaient pas manchots en ébénisterie. Il y a quand même ce coffre en bois, assez sublime. Il vient du Maroc, fabriqué au XIVème siècle. Trois des côtés sont richement façonnés. Pas le quatrième, celui qui était collé au mur. On sourit de cette non-finition, s'imprègne de l'image de ce coffre, et puis passe à autre chose.
Première impression? Il faut aimer les céramiques, les coupes et les gobelets. Il y en a partout, de toutes les époques, et cela peut vite paraître rébarbatif. C'est malgré tout très enrichissant, car l'on se rend compte des multiples influences, notamment asiatiques. En même temps, pour ce genre de choses, les Chinois, pendant longtemps, c'étaient les meilleurs, faut aussi l'avouer...
Une diversité florissante
Coffre du Maroc XIVème siècle. |
Brûle-parfum faucon Asie Centrale, XIème siècle. |
Une merveille de globe
Homme trayant une bufflesse. Syrie, XIIème siècle. |
L'un des trois plus vieux globes célestes au monde. Iran, XIIème siècle. |
Les Arts de l'Islam
Musée du Louvre
Ouvert tous les jours de 9h à 18h, sauf le mardi.
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