Vous attendez, comme nous tous, le retour de Night Shyamalan au premier plan ? Eh bien passez votre tour, ce n'est pas encore pour cette fois. The Visit, son dernier film, n'a guère d'intérêt. N'apporte ni ne démontre rien. C'est plat. Vide. Creux.
Qu'as-tu fait de ton talent, toi qui a réalisé le Sixième Sens ? Parti dans la nuit, Night ? Dans le néant, Shyamalan ? Prévenu par le brouhaha médiatique de la piètre qualité de The Visit, nous avons voulu voir de nos yeux, quand même. Comme si l'on n'y croyait pas vraiment. Qu'on puisse ainsi se perdre, de film en film.
Sourire d'ennui...
Et pourtant... The Visit est bien comme on l'a lu, ailleurs. Mauvais. Sans intérêt. Même risible. Pas un instant de crédibilité. Rien. Vide. Creux. Encéphalogramme plat. Légèreté envolée. Audace au tapis. Originalité ensevelie.
On sourit. Ah oui ? On sourit ? Mais c'est bien ça, de sourire... Bah non puisqu'on est censé avoir peur. C'est de dépit qu'on sourit. D'ennui. Becca et Tyler, deux jeunes ados, sont envoyés par leur mère passer une semaine chez leurs grands-parents, qu'il n'ont jamais vus.
Là-bas, dans la campagne de Pennsylvanie, installés dans une vieille bicoque à l'écart des villes, les deux mômes découvrent des choses étranges. Mais qui sont donc vraiment leurs grands-parents, au comportement parfois si étrange ? Simple naufrage de la vieillesse ou réels psychopathes ?
On ne croit pas une seconde à l'histoire. Ni à la réaction apathique des enfants, ni aux agissements abscons des grands-parents. Et la mise en scène ne vient pas rattraper l'ensemble. L'ordinateur et la caméra subjective, en mode documentaire. Du ressassé. Blair Witch en mille fois mois bien. En quinze ans plus tard... Scénario en papier. Déception maximale. Lacrymale. On pleure un cinéaste perdu.
Bilan : On peut s'en passer - Moyen - A voir - Excellent
Note : 6/20
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